La preuve par les taches

Certains ignorants mettent en doute que la dépouille naturalisée de girafe hébergée au Muséum d’Histoire naturelle de La Rochelle est bien celle de Zarafa, première girafe de France, arrivée à Marseille en octobre 1826 et à Paris neuf mois plus tard. Rappelons-leur les indices et preuve accumulés :

  • le cartel (panneau descriptif) qui la présente au Muséum rochelais daterait du premier tiers du XIXe siècle;
  • la taille de la dépouille actuelle est au centimètre près celle mesurée (en pouces) pour Zarafa par le professeur Cuvier lorsqu’il l’accueillit vivante au Muséum de Paris;
  • la correspondance échangée entre le conservateur rochelais (Dr Etienne Loppé) et celui du Muséum national stipule que La Rochelle s’apprêtait à accueillir, en 1931, la dépouille naturalisée de « la girafe du roi Charles X »;
  • enfin, je vous laisse le soin de comparer les deux représentations ci-dessus : à gauche, le « Portrait officiel de la girafe avec son gardien Atir par Nicolas Huet, 1827  » commissionné par Cuvier; à droite, une photo récente de la girafe rochelaise. Sachant que la taille et l’emplacement de taches représentent la « carte d’identité » d’une girafe, sachant qu’en 28 ans (Zarafa est morte en 1845) les taches peuvent prendre une forme légèrement différente, la conclusion apparaît évidente.

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