Zarafa, la girafe-porte bonheur d’Olivier Lebleu

28 mai 2020 – Interview et article signés Cédric Chaory

LITTÉRATURE – L’écrivain rochelais Olivier Lebleu s’apprête à publier aux États-Unis son ouvrage Les avatars de Zarafa soit l’épopée d’une girafe offerte par l’Égypte à Charles X, début 19ème. Le livre connaît une vraie success story racontée ici par son auteur.

Écrire sur la première girafe importée en France n’est pas anodin. Quelle est l’origine de ce projet littéraire ?

En 1998, j’avais lu avec intérêt un article du Monde consacré aux grands mammifères terrestres. J’y ai découvert le fabuleux destin de Zarafa, première girafe à fouler le sol français en 1826. Offerte à Charles X par Méhémet Ali, vice-roi d’Egypte, elle aura vécu 18 ans en France avant d’être naturalisée (mais non empaillée).

Dans cet article, j’avais découvert aussi que l’animal serait mort une seconde fois lors de la disparition de sa dépouille dans les décombres du Muséum d’histoire naturelle de Caen, bombardé à la libération de la ville en 1944…

En 2002, je m’installe à La Rochelle et en tant qu’auteur je cherche des sujets qui vont pouvoir m’inscrire dans le paysage de la région, mais rayonner aussi au-delà. Je visite alors le Muséum et découvre une girafe, comme le stipule son cartel, « donnée par S.[on] A.[ltesse] le Pacha d’Egypte, [et qui] a vécu 17 ans et demi à la Ménagerie [de Paris] ». Interloqué, j’en discute avec la directrice de la bibliothèque du Muséum rochelais, qui me certifie qu’il s’agit bien là de Zarafa.

Séduit par ce sujet, je reprends alors l’investigation depuis le début et les preuves s’accumulent. Parmi elles : le cartel du musée rochelais qui serait bien celui d’origine, la correspondance des conservateurs relative au transfert de la dépouille vers la Charente-Maritime, la conformité avec la taille de Zarafa adulte (4m30) mesurée par le Pr Cuvier de Paris en 1827. Enfin, la preuve ultime : les tâches de la robe de la girafe – soit sa carte d’identité – sont identiques à celles reproduites sur le portrait officiel de Zarafa par Nicolas Huet au XIXe siècle. […]

La suite est à lire sur le site des Chroniques d’Alienor.

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